Comme cela n’a pas pu vous échapper, en réponse au mouvement des Gilets Jaunes, le gouvernement a souhaité proposer un grand débat national, entre la mi-janvier et la mi-mars, autour de quatre thèmes définis (voir la lettre du Président, datée du 13/01 ici). L’organisation concrète de ces débats sur le territoire n’est pas encore figée : les lieux, les organisateurs légitimes, les animateurs/pondérateurs, les modalités de restitution, les possibilités d’aller au-delà des thèmes proposés, etc.
Vous vous êtes peut-être déjà interrogés sur l’opportunité d’organiser des échanges avec des citoyens, des Gilets Jaunes, des habitants, dans une démarche participative et démocratique pour faire avancer ces questionnements, et plus largement les préoccupations exprimées, qui bien souvent rencontrent des enjeux qui nous préoccupent au quotidien (diminution des inégalités sociales, accès pour tous à l’éducation, aux droits sociaux et culturels, à l’émancipation, lutte contre les discriminations, etc.).
Vous avez peut-être déjà été sollicités par les collectivités pour organiser ou coorganiser ces débats, y participer.
Le conseil d’administration de la Fédération des Centres Sociaux de France a débattu sur ces questions et nous encourage à agir pour promouvoir nos valeurs au service des citoyens, et particulièrement ceux qui ne s’expriment pas ou peu. Vous trouverez ici sa déclaration.
La Fédération de la Vienne s’inscrit dans cet esprit, en réaffirmant la liberté associative, chaque centre étant décisionnaire sur sa participation, en fonction de ses possibilités, et en choisissant son degré d’intervention : organisateur, coorganisateur, animateur, médiateur, représentant, contributeur en tant que tel, du grand débat, ou d’autres, plus signifiants sur son territoire. Notre volonté étant de participer à l’élaboration des politiques publiques pour que soient mieux prises en compte les réalités des habitants.
Claudie Miller, lors du Grand Banquet de l’Union Régionale Néo-Aquitaine des Centres Sociaux (URNACS), qui s’est tenu les 11e t 12 janvier 2019, a réaffirmé que nous n’étions pas plus légitimes que d’autres réseaux pour animer ces débats, mais que nous y prendrions notre part, dans le respect de notre charte, pour qu’aucun citoyen ne soit mis à l’écart.
N’hésitez pas à interpeller la Fédération de la Vienne pour échanger vos points de vue et interrogations sur ce sujet et n’hésitez pas à nous faire part de vos initiatives : le débat peut commencer chez nous !
Béatrice Fuster-Kleiss, Présidente de la Fédération de Centres Socioculturels de la Vienne