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Cap ou pas cap?

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Le 31 mai 2015, les salariés de la fédération ont couru après Ronan Bibens. Ronan est marathonien. Il est atteint de spondylarthrite ankylosante. C’est pourtant bel et bien lui qui a soutenu les 4 relayeurs pendant 42 km.
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« Il n’y a pas de personne handicapée. Il n’y a que des situations handicapantes. A Madagascar, on ne parle pas de personne handicapée, on parle de personnes autrement capables » explique Sylvain Cariou. C’est parce que l’on part de ce principe que l’on trouve toujours une solution à l’accueil des enfants en situation de handicap en centre de loisirs.
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C’est à nous de mettre en place des conditions favorable à un accueil de qualité pour tous.
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En participant à cette compétition sportive, la fédé a souhaité montrer que les rôles pouvaient être inversés. Les 4 relayeurs ont été soutenu par Ronan, qui était parfaitement dans son élément. « Quand je cours, j’aime me confronter au chrono mais j’aime aussi courir de cette façon. Soutenir, conseiller, partager et apprécier » explique t-il.
Il les a conseillé sur leur foulée, leur respiration et les a encouragé et motivé pendant 42 km.

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La fédération a créé la mission handicap il y a 5 ans. Aujourd’hui, ce sont presque 100 enfants de plus de 3 ans accueillis dans les centres de loisirs de la Vienne. Les équipes sont très en demande de pouvoir les accueillir dans de bonnes conditions.

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A tel point que depuis peu, une référente handicap pour les enfants de 0 à 3 ans est venue grossir les rangs de la fédération. Nous vous en parlions ici.

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Pour les plus sportifs d’entre vous, sachez que les coureurs ont parcouru chacun 12 km. Certains à 14 km à l’heure. D’autres… moins vite. Ronan a mis 3h51 pour effectuer le parcours. Alors cap ou pas cap?

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