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Entre femmes

Pierrette Bernardeau entre pour la première fois au centre socioculturel d’Ozon, alors qu’il est encore géré par la caisse d’allocations familiales. C’est en 1973. L’époque des grands mouvements féministes. L’époque des femmes qui ont lutté pour que leurs filles et leurs petites filles aient le droit de vote, pour qu’elles aient le droit de disposer librement de leurs corps (et, accessoirement, de leur carte bleue). Pierrette a fait partie de ces femmes, sans qui la vie en 2015 ne serait pas tout à fait la même. Faisons connaissance.

DSC04540Ses premières années de militance, Pierrette les consacre à ses paires. « J’ai longtemps fait partie d’un groupe de femmes, rue Rasseteau, à Châtellerault. Je travaillais dans le social mais j’avais besoin de m’investir d’avantage. » Pierrette débute une carrière de secrétaire au dispensaire d’hygiène mentale et infantile. Aujourd’hui on parle des centres médicopsychologiques (CMP). Il était situé rue Jean Macé… à deux pas de la fédération des centres socioculturels de la Vienne!
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Après avoir été  secrétaire sociale dans un dispensaire, elle reprend des études à Angers, pour devenir assistante de service social.
Puis elle intègre la sécurité sociale de Châtellerault. « Je traitais les dossiers des assurés sociaux ayant de graves problèmes de santé, d’accès aux droits et de vieillissement. Mon rôle était de les aider à trouver un autre travail ou à partir en retraite anticiper et de vérifier qu’ils bénéficiaient bien de ce à quoi ils avaient le droit. J’ai aimé mon travail jusqu’à mon départ à la retraite. »
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Quand elle quitte Châtellerault pour s’installer à Poitiers, Pierrette prends ses distances avec les centres sociaux. « Je deviens consommatrice de services. Je m’y ré-implique véritablement à partir du début des années 2000, à la maison des projets. Mes filles fréquentent le secteur jeunes. On me sollicite pour devenir administratrice. Puis j’intègre le bureau. Et la fédération il y a 4 ans. »
DSC_0076Notre discrète administratrice fédérale devient vice-présidente en 2013. « Ce qui me plait c’est de pouvoir défendre une cause et de rester active même à la retraite. La notion de réseau me semble également importante pour des associations telles que les nôtres. Cela nous ouvre l’esprit de voir ce qui se passe ailleurs. »

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