Depuis plusieurs années, la fédération soutient l’accueil des enfants en situation de handicap en centres de loisirs. Le crédo de Sylvain Cariou, le référent, c’est qu’il n’y a pas de handicap. Il n’y a que des situations handicapantes. Pour le montrer, il se sert de ses collègues. Son idée : les faire courir 10 km chacun, aux côtés de Ronan Bibens, marathonien souffrant de spondylarthrite ankylosante. Lui, il court les 42 km du marathon de Poitiers. Ici, c’est lui qui soutient et qui conseille.
Il va de soi que, quand même, la fédé se devait de choisir les moins pire, parmi ses pas sportifs. Et qu’elle devait assurer une préparation à la pointe, pour ne pas les mettre (trop) en difficulté le jour J. L’équipe fédérale de bras cassés, se prépare donc, à son rythme.
En secret, Ronan les appelle les « coureurs novices ».
L’entrainement a donc débuté mardi dernier, à grand renfort de tarte au citron. 10 km sur le bord du Clain, en toute simplicité… et le vent de face.
Vous mourrez d’envie de savoir qui va revêtir le jogging de rigueur ? Le nommés pour l’épreuve sportive de l’année sont :
Le coatch :
C’est lui qui a eu l’idée du projet. « C’est une autre manière de mettre en lumière le fait qu’à un moment donné, on peut tous se retrouver en situation de handicap. Et puis, le marathonien vient de Brest. C’est surement un type bien. »
L’éthiopien :
Un jour, en 5ème D, il a fait sport. Aujourd’hui, pour faire croire qu’il entretient ses abdo-fessiers, il met de la boue sous ses baskets. Il fume comme un pompier. Et pourtant, il court hyper vite!
La gazelle :
Un jour, en 5ème D, elle a fait sport…. Après, elle n’a jamais recommencé. Parce qu’après, on est tout rouge qu’un jogging avec des talons, ça fait vulgaire.
Un 4ème larron viendra bientôt grossir les rangs.
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