Jean-Pierre Dossou est administrateur de l’Eveil. Ce n’est d’ailleurs pas sa seule casquette. Il est aussi administrateur à la fédération de la Vienne. Son engagement dans les associations locales ne date pas d’hier. La première fois qu’il a franchi la porte d’un centre socioculturel, c’était aux 3 cités, en 1999. Faisons connaissance.
En 1999, donc, Jean-Pierre Dossou emménage dans le quartier poitevin des 3 cités. Il y croise des personnes que nous connaissons bien, ici, à la fédé. Il s’agit de Solange Bouchet, alors présidente de l’association. Et de Vincent, Divoux, alors jeune directeur. C’est grâce à eux, qu’il entend parler de la fédération. Mais nous n’en sommes pas encore là.
Arrivé tout droit du Bénin, Jean-Pierre mène donc de front sa recherche d’emploi et son investissement au CSC. « Je commence par conduire les familles qui n’ont pas de voiture sur leur lieu de vacances. Solange et Vincent me demandent très vite de faire partie du conseil d’administration. »
En 2002, Jean-Pierre s’installe aux Couronneries. Les associations y sont nombreuses. C’est à l’Eveil qu’il a envie de proposer son temps et son énergie. « A l’époque, il n’y a que quelques salariés. Je contribue à une professionnalisation plus importante et à la mise en place de commissions. Nous fonctionnons beaucoup grâce au bénévolat, explique Jean-Pierre. Comme je connaissais un peu la fédération, je propose de demander à ce qu’elle nous accompagne de temps en temps. » Puis il fait partie de ceux qui encouragent l’adhésion à la fédé. En 2011, l’adhésion est actée. Jean-Pierre choisi naturellement de s’y impliquer. Il est trésorier depuis 3 ans.
Ce qui lui plaît, à la fédé? « Le sentiment que l’on peut faire plein de choses, à condition d’informer et de mobiliser les gens! » Pour lui, le nerf de la guerre, c’est peut être l’argent. Mais c’est aussi et surtout l’humain. » Ensemble, on a une force que l’on ne soupçonne pas. Quand on veut, on peut. » Ce qui fait qu’il persiste et signe dans le bureau de l’association départementale, c’est le débat d’idées.
« A la fédération, on est là pour susciter les échanges et pour tenir compte de la parole des animateurs de terrain. Après avoir débattu entre les différents centres sociaux, on doit être en mesure de défendre un point de vue commun auprès des financeurs et plus largement, des partenaires. »