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Rencontre des animateurs : pourquoi cela fonctionne.

Le 10 juin 2016, les animateurs jeunesse de Poitou-Charentes étaient à la Blaiserie pour faire connaissance. Le collectif de la Vienne fonctionne plutôt bien. Celui de Charente-Maritime souhaite relancer des rencontres. Ils sont donc venus s’inspirer. Quant aux Deux-Sèvres, ils ont fait les curieux. Lorsque l’on écoute les poitevins nous raconter leur expérience, nous pouvons repérer les ingrédients qui fonctionnent.

Mixer échange de pratiques et « faire ensemble »
Depuis 10 ans qu’ils se réunissent, les animateurs jeunesse ont commencé par échanger sur leurs pratiques. Aujourd’hui ils mixent échanges de pratiques et projets collectifs : découverte de l’animation volontaire, réseau jeunes, journée prévention santé, chantier capitalisation… Le fait d’agir ensemble permet de mieux se connaitre et constitue une vraie source de motivation pour venir aux réunions. L’envie de travailler ensemble est une question d’affinité. C’est aussi une question d’entrainement et d’ouverture d’esprit. De retour dans son centre, il est encore plus évident de travailler avec les collègues des autres secteurs.
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Garder une souplesse d’organisation du groupe et d’implication des animateurs
Le groupe est co-animé par un animateur et la fédération. Les animateurs sont libres de participer ou pas, en fonction de leurs envies, de leurs préoccupations ainsi qu’en fonction des projets développés par leur centre socioculturel. Celui qui se déplace habituellement doit également pouvoir se faire remplacer en cas d’indisponibilité. Cela permet à un autre collègue de découvrir le groupe. On note un renouvellement de la motivation individuelle et cela nourrit le groupe.
L’appétit de rencontre de l’animateur lui donne de la légitimité à participer
Les directeurs sont plutôt bienveillants avec le fait que les animateurs jeunesse se rencontrent 5 demi-journées par an. Cela vient en partie, des retours que leur font les animateurs. Et en partie de la façon dont ils parlent de ce qu’ils vivent, au reste de l’équipe. Les directeurs sont également sensibles au développement de projets collectifs qui mobilisent plusieurs structures ainsi qu’au développement des compétences individuelles.
Travailler sur un projet commun pour cultiver le sentiment d’appartenance
Les animateurs jeunes ont tous des profils très différents. Animateurs occasionnels, coordinateurs, éducateurs spécialisés… Le groupe perdure parce que l’on met de côté son statut ou son diplôme. Bien sûr, en amont, il faut prendre soin de se mettre d’accord sur la thématique traitée. De quoi parle t-on? Que met-on derrière les mots? C’est l’objet des premières réunions de l’année. On dessine les contours du travail. On se donne une culture et un cadre communs, en quelque sorte.
Par exemple, en 2015- 2016, dans la Vienne, le groupe a travaillé sur l’entrée et la sortie du secteur jeune.
Travailler avec ses partenaires et développer son réseau
Travailler sur un projet commun peut constituer une belle vitrine pour le groupe de pairs. Cela contribue également à faire connaitre tout le réseau des CSC et à entrer en contact avec des partenaires que l’on ne côtoie pas d’ordinaire. Les animateurs se sentent plus légitimes auprès des partenaires, du fait qu’ils appartiennent à un réseau solide.

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Le groupe des animateurs jeunes de la Vienne existe depuis 10 ans. Il se transforme et évolue. L’an prochain, il souhaite travailler sur un projet transversal :  l’emploi des jeunes. Ce sera peut-être l’occasion d’ouvrir le groupe à d’autres professionnels qualifiés et/ou experts sur la question. Serait-ce la prochaine étape ?
 

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