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Une nouvelle présidente à la fédération

Il y a quelques jours, le Local accueillait un séminaire sur le développement du pouvoir d’agir des habitants. Il y était question de la façon d’aller vers les habitants lorsqu’on intervient sur un territoire ou vivent 18 000 personnes. Mais nous vous en parlerons bientôt plus en détail. A cette occasion, nous avons rencontré la nouvelle présidente de la Fédération. Bon, quand on écrit Nouvelle, cela reste très relatif. Béatrice Fuster-Kleiss a été élue au conseil d’administration fédéral du mois de septembre 2018. Cela fait plusieurs années qu’elle est impliquée au Local. Nous lui avons posé 4 questions indiscrètes pour faire connaissance.

Comment étiez-vous à 20 ans ?

J’étais à Paris. J’étudiais les lettres et les civilisations étrangères. Plus particulièrement les civilisations d’Amérique Latine. Mon rêve, c’était de changer le monde. On est ambitieuse, à 20 ans!

Quand as tu entendu parler de la fédération des centres socioculturels pour la 1ère fois ?

J’ai commencé à fréquenter le Local en accompagnant mon fils à son cours de théâtre. Je me suis impliquée dans le projet de création d’une friperie. Puis j’ai été élue au conseil d’administration et en ai été présidente du 2015 à 2018. J’entendais régulièrement parler de la fédération pendant les conseils d’administration.
J’ai intégré le bureau de la fédération début 2018. Je me suis impliquée dans des groupes de travail, notamment la coordination politique Nouvelle Aquitaine. Les membres du bureau m’ont proposé de devenir présidente. C’est David Sinnas qui est aujourd’hui président du Local. J’en reste la trésorière.

Qu’est ce qui te fait te lever le matin ?

Le fait de contribuer à favoriser la mise en réseau, à décloisonner les activités, à s’enrichir mutuellement, à détecter les points faibles, à s’entre-aider. C’est important, tout autant au Local qu’à la Fédération. Les centres socioculturels sont des lieux de coopération et de solidarité. Dans un contexte mouvant, le réseau permet à chacun d’être plus fort.
Sur le terrain, cela peut passer par le fait de mieux se connaître entre administrateurs. Nous multiplions les occasions de nous rencontrer : groupes de travail thématiques et moments festifs, comme le barbecu fédéral.
Ce qui me plait tout particulièrement, c’est également le travail associé. Il me semble très important d’avoir des moments privilégiés entre professionnels et bénévoles. C’est la plus-value de nos associations.

Que contient ta liste de vœux des 5 prochaines années ?
  • je voudrais que les centres socioculturels soient reconnus comme des acteurs essentiels dans la mise en place et la définition des politiques publiques.
  • que nous soyons en capacité de mobiliser les habitants autour de leurs préoccupations pour rendre la démocratie vraiment effective.
  • que nous ayons un environnement plus stable, que nous soyons moins dépendant des fluctuations politiques. Avoir une meilleure visibilité, financière, bien sûr, mais pas seulement.

 

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