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Transformer des idées en projets

La 4ème association que nous avons rencontré et qui sera présente les 12 et 13 octobre à Aiffres s’appelle l’association de formation et d’information pour les paysans et les ruraux  (AFIPAR). Nous les connaissons un peu, puisque c’est une structure qui coordonne notamment la formation des bénévoles de notre région pour le conseil régional. Et que le conseil régional fait souvent appel aux centres socioculturels pour réaliser ces formations. Alexiane Spanu a bien voulu répondre à nos questions.
Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est l’Afipar?
L’Afipar est une association d’éducation populaire et de développement rural. Elle a été créée par des paysans qui souhaitaient avoir accès à une information indépendante des mouvements syndicaux. Ils avaient également besoin de formation et une grande envie de s’ouvrir sur le monde non agricole.
Aujourd’hui, l’Afipar a trois grands champs d’activités. Le développement de l’agriculture et des circuits courts. C’est notre axe de développement historique et celui dont nous parlerons lors de vos journées régionales. Le second axe est l’appui à la création d’activité en milieu rural et enfin, le troisième axe est la coordination du dispositif de formation des bénévoles de la région.
Vous avez déjà entendu parler du pouvoir d’agir?
Oui, bien sur. L’objectif de l’association est de permettre à chacun de trouver sa place, d’agir sur son quotidien, sur la société. Nous faisons partie du réseau Afip. Les valeurs et le projet politique du réseau sont clairs et vont largement dans le sens du pouvoir d’agir. Il s’agit de mettre en place des projets collectifs, les démarches doivent être participatives et renforcer la capacité d’analyse des personnes.
A l’Afipar, nous mettons de l’huile dans les rouages. Ce sont bel et bien les agriculteurs qui sont acteurs de leur projet. Par exemple, pour la création d’une nouvelle production de chanvre en vente directe, nous avons été un appui méthodologique, nous avons animé le collectif d’agriculteurs. Demain, ce sera sans doute eux qui créerons d’autres circuits de distribution et l’intégrerons à de nouveaux réseaux.
Comment imaginez-vous l’Afipar dans 5 ans? Et dans 10 ans?
Notre rôle est de nous adapter aux évolutions quotidiennes du monde agricole. Donc, on s’adapte et on adapte nos façons d’intervenir. Avec la multiplication des acteurs, nous nous devons de multiplier les partenariats.
A l’heure d’un renouveau et d’une dynamique du monde agricole, nous avons de beaux jours devant nous. Les projets ne devraient donc pas manquer.
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La colporteuse, la chèvre rit et la Tvnet citoyenne.

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