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#handicapables, part. 4

Depuis plusieurs années, la fédération soutient l’accueil des enfants en situation de handicap en centres de loisirs (On se répète. C’est pour être sûr que cela finisse par se savoir!). Le 31 mai 2015, pour mettre en valeur ce projet, l’équipe fédérale courra le marathon de Poitiers avec Ronan Bibens. Il est atteint de de spondylarthrite ankylosante. Il est également marathonien. Pendant la course de 42 km, c’est lui qui soutiendra et conseillera les 4 coureurs fédéraux.
Nous sommes allés demander à Ronan ce qui le faisait courir.
Qu’est ce qui me fait courir ? Tout d’abord j’ai toujours aimé le Sport. Foot, Basket , escalade, VTT… J’aurais aimé être prof de sport.
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J’ai l’habitude de dire le sport et la maladie. Je ne peux pas vivre sans l’un. Je ne peux pas vivre avec l’autre. La course à pied (CAP) m’a apporté un bel équilibre dans la vie de tous les jours. Il est facile de concilier vie professionnel, vie privée, vie de malade et course à pied. On peu partir 5 minutes ou 5h, selon les contraintes. Une fois les chaussures aux pieds je me sens libre et maître de mon corps.11229547_815217541888663_8706760084836737956_n Le mot trouvé par monsieur le référent handicap « HANDICAPABLE » résume à lui tout seul le sentiment de fierté que j’éprouve en CAP. Pour tous ceux qui sont considérés comme handicapés, combien de fois nous nous dévalorisons, combien de fois nous nous disons « je ne suis PAS CAPABLE ».
La CAP, au vue de mes kilomètres parcourus, de mes chronos, me montre que je suis HANDICAPABLE.

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Ce qui me fait également courir, c’est bien évidemment mes médicaments et mes médecins (traitant et rhumato)
La dernière chose, et surement pas la moindre, est le soutien de ma famille et de mon EPOUSE. Quelque soit mon état.
Alors ce 31 mai 2015, même si la course ne se passe pas comme prévu, le plus important est ailleurs. Je mettrais mon short et mes chaussures (d’abord la gauche…..) et on verra ou la maladie m’arrêtera.
 

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